Actionnariat salarié, participation, et gouvernance d’entreprise
Le projet s’attache premièrement, à expliquer les principaux facteurs qui déterminent les taux d’actionnariat salarié observés en France, et deuxièmement, à éclairer l’arbitrage des entreprises entre les différents outils de rémunération et d’incitation utilisés dans la compensation de leurs employés.
L’importance du projet est double. Tout d’abord, beaucoup de dirigeants politiques mettent en avant l’importance de la participation des employés au résultat de l’entreprise, sous quelque forme que ce soit. Un exemple récent en France a été le rapport Gallois de 2012, alors que du côté des instances européennes le Parlement de l’UE promeut régulièrement la participation depuis 1991 avec ses rapports PEPPER. La communauté de chercheurs n’est pas en reste et de multiples études montrent que la participation est liée à une plus forte productivité de la firme. Cependant, les niveaux de participation observés actuellement semblent bas relativement aux objectifs voulus par les politiciens et préconisés par les chercheurs. Notre projet s’attache à expliquer pourquoi tel est le cas, et à examiner plusieurs politiques publiques pour stimuler la participation au sein des entreprises.